Un prisоnniеr prеnd еn phоtо sеs rеpаs : « с’еst pirе quе lа nоurriturе pоur сhiеn ! »

Si vous avez déjà été curieux de découvrir à quoi ressemble la cuisine en milieu carcéral, voici les réponses que vous attendiez. En 2019, un détenu britannique a choisi de partager des photographies de ses repas avec un journal, et le résultat n’est pas du tout appétissant. En mars de cette année-là, ce détenu a fait parvenir des clichés de ses repas, lesquels ont été publiés dans le Manchester Evening News, provoquant une onde de choc. Le détenu purge sa peine à la prison du HMP Risley,

située à Warrington. Ses photographies dévoilent des plats qui ne suscitent guère l’envie. Il semble préférer éprouver la faim plutôt que de s’alimenter avec ce qui est servi en prison. Les options au menu incluent une omelette, un hamburger au poulet, des pâtes accompagnées de haricots, une pizza, des frites, du poisson et de la viande.

Bien que sur le papier, ces plats puissent sembler alléchants, la réalité est tout autre. Les frites apparaissent molles, la viande est noyée dans une sauce peu appétissante,

la part de pizza semble minuscule et imbibée par les flageolets. Dans son courrier, le détenu décrit ses repas comme étant « pires que de la nourriture pour chien ». Il affirme même préférer endurer la faim plutôt que de consommer ces plats. Suite à la publication de ces photographies, les journalistes du Manchester Evening News ont pris contact avec le ministère de la justice britannique.

Un porte-parole a répondu en affirmant que les repas servis aux prisonniers respectent les directives nutritionnelles en place. « Tous les détenus se voient offrir des portions de fruits et de légumes dans le cadre de trois repas équilibrés par jour, conformes aux recommandations nutritionnelles émises par l’Agence des normes alimentaires et le ministère de la santé »,

a précisé le ministère de la Justice. De plus, ce même ministère a signalé être en train d’enquêter pour déterminer l’origine exacte de ces clichés. « Tout détenu découvert en possession d’un téléphone portable peut être soumis à une peine de détention prolongée », a-t-il averti.

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