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Père célibataire, Samuel Le Bihan n’a pas abandonné sa fille autiste malgré les moments de « panique ». À l’âge de 57 ans, il s’inquiète de son avenir une fois qu’il ne sera plus là. Récemment, le film « T’en fais pas, je suis là » a été projeté, avec Samuel Le Bihan dans le rôle principal. Dans ce film, il incarne un homme qui apprend à être le père d’un enfant autiste. Et à 57 ans,
l’acteur comprend ce rôle mieux que personne, car il a vécu une situation similaire. Il avait déjà des soupçons concernant la différence de sa fille Angia. Lorsque la crèche a appelé chez eux, ils ont pu consulter des médecins et prendre les mesures nécessaires.
Contrairement à la réaction de la mère de l’enfant face au handicap, le père a découvert que s’occuper de sa fille était un « bonheur qu’il ne souhaiterait à personne ». C’est d’ailleurs ce sentiment qui a inspiré le titre de son livre. Le père d’Angia est déterminé à mobiliser toutes les énergies nécessaires pour s’occuper d’elle. L’acteur célèbre avait remarqué des signes d’anomalies chez Angia dès l’âge de 18 mois.
Plus tard, après avoir lu des livres sur le développement des enfants, notamment ceux de François Dolto, Samuel a compris que sa fille ne franchissait pas les étapes normales. Reconnaissant sa situation privilégiée,
il s’efforce aujourd’hui de faire avancer les choses à sa manière. La garde exclusive de sa fille a été accordée à Samuel Le Bihan après sa séparation d’avec la styliste et ancien mannequin Daniela Beye, la mère d’Angia. Pour elle, accepter le handicap de sa fille a été difficile. La réaction de la mère a été très violente. Sortant du tribunal, Samuel Le Bihan a obtenu la garde exclusive de la petite fille. Il se souvient être sorti du bureau du juge sonné et en panique, se demandant comment il allait gérer la situation. L’acceptation de son autisme n’a pas été facile pour Angia non plus. En tapant son nom sur Internet, elle a découvert que son père parlait d’elle en ligne.
Elle a été profondément blessée par cela et a eu du mal à accepter son handicap. Cependant, son père a su lui faire comprendre que c’était une force. Malgré ses inquiétudes, il s’est efforcé de lui donner tout son amour en tant que père et semble avoir bien commencé son rôle dans l’éducation de sa fille. Samuel Le Bihan, le père de Jules, Angia et Emma-Rose, s’est fixé pour objectif de ne pas laisser l’autisme d’Angia éclipser sa vie.
Il a réorganisé sa vie pour s’occuper d’elle et c’est devenu une aventure humaine intense et inexplicable pour lui. Malgré ses préoccupations quant à l’avenir, il reste dévoué à sa fille et l’encourage dans tous ses efforts. Née en 2011, Angia, à l’âge de 10 ans, rend son père extrêmement fier. Elle progresse dans sa scolarité sans retard et est accompagnée par un AVS.
Elle va bientôt intégrer le collège, une étape prometteuse pour elle. Angia fait également preuve de talent dans d’autres domaines, tels que la danse, le piano et le chant. Elle a une fibre artistique et son père l’encourage à être épanouie et fière d’elle-même. Comme l’a dit Samuel Le Bihan, il sera toujours là pour elle, quoi qu’il arrive. Cette histoire démontre à quel point le soutien et la compréhension sont essentiels pour les enfants en situation de handicap, et chacun devrait suivre cet exemple d’engagement et de bienveillance.
